Des hôtels comme celui-ci, il n'y en a pas beaucoup dans le monde. Installé dans une enclave serbe proche de Pristina, l'hôtel Gračanica réconcilie les différents communautés du Kosovo et fait la promotion du développement durable. Par l'exemple.
Un Albanais, deux Serbes, des Roms... et un Suisse
C'est en 1999 qu'Andreas Wormser pose ses valises à Pristina, pour travailler pour un programme de coopération suisse. Quelques années plus tard, en 2006, de retour au Kosovo, il se lance avec (…)
Sam. 20 déc. 2025 de 20h00 à 21h15
Espace Toots, Rue Edouard Stuckens, Evere, Belgique
Le 14 décembre 1995, les accords de paix de Dayton-Paris mettaient fin à la guerre de Bosnie-Herzégovine. Leur « annexe constitutionnelle » dotaient le pas d'une Constitution « provisoire », toujours en vigueur.
Critiqués pour avoir doté le pays d'institutions dysfonctionelles et parmi les plus complexes au monde, les accords de Dayton ont eu l'immense mérite de mettre fin aux combats, mais n'ont-ils pas figé la Bosnie-Herzégovine dans un « éternel après-guerre », donnant toutes les clés (…)
C'est à un voyage musical, poétique et enchanteur qu'Enris Qinami nous convie au détour de ses compositions originales et de tradition soufie.
Enris Qinami a le goût et le sens de la transmission.
Dans ce spectacle aux ondes régénératrices, Enris Qinami, nous offre un bain d'alchimie musicale, une pérégrination de cœur à cœur, des sens à l'essence, l'âme.
Musicien, poète, parfumeur et ethnomusicologue, Enris Qinami s'accompagne du luth à cordes pincées (sharki). La musique qu'il (…)
Les Folies Bergère accueillaient un gala de charité pas comme les autres ce jeudi soir : la « Nuit du bien commun », cofondée par le milliardaire ultra-conservateur Pierre-Edouard Stérin. Comme à chaque édition, des dizaines de manifestants ont protesté contre cet événement lié, selon eux, « à l’extrême droite ». « On dénonce le fait que les associations et la culture soient devenues des proies d’idées réactionnaires », lance Elsa Tremel, membre du syndicat ASSO Solidaires.
Quelques dizaines de CRS ont été dépêchés sur place pour dissuader toute tentative d’intrusion dans le célèbre théâtre parisien. Mais certains militants ont réussi à déjouer la vigilance des organisateurs en lançant des boules puantes dans la salle. Des pétards et feux d’artifices ont aussi été tirés depuis le toit du bâtiment. Une banderole « Paris antifa » noire et blanche a été déployée sur l’enseigne du prestigieux cabaret. Les vigiles du théâtre ont dû rentrer barrières et poteaux dans le hall envahi par les fumigènes.
A l’intérieur, la fête a continué entre un french cancan de danseuses en robes à froufrous tricolores et les présentations d’associations pour les « personnes atteintes d’autisme », les « jeunes en milieu rural », les « vacances de familles défavorisées » ou encore les « chiens d’assistance » pour « l’inclusion » des personnes handicapées. Toutes déductibles des impôts, toutes sélectionnées par la « Nuit du bien commun ».
Le concept, lancé en 2017, a déjà permis de lever plus de 28 millions d’euros, dont 8 millions cette année, pour 550 associations. « Elles sont toutes d’intérêt général, je vous mets au défi d’en trouver qui sont politisées », se défend Stanislas Billot de Lochner, co-fondateur du gala, aux côtés notamment de Pierre-Edouard Stérin.
Ce dernier, entré dans le champ politique depuis la révélation l’an dernier de son projet Périclès visant à « promouvoir » des « valeurs libérales et conservatrices », a quitté cet été le conseil d’administration de la « Nuit du bien commun ». Mais il reste l’un de ses mécènes, au travers d’une autre structure portant un nom similaire, le Fonds du bien commun.
Des liens pas totalement rompus donc, qui sont la principale motivation des manifestants, réunis sous les drapeaux de la CGT, SUD, LFI et Attac. À Rennes et à Aix-en-Provence, les Nuits du Bien Commun ont récemment dû se tenir en streaming.
L’Île-de-France organise, mardi 9 décembre, une Journée de mobilisation contre les violences faites aux femmes dans les transports. Un événement en écho notamment aux récentes agressions. Valérie Pécresse, présidente (LR) de la région et à la tête d’Île-de-France Mobilités, compte poursuivre sa mobilisation en la matière.
Pour sécuriser les femmes dans les transports, vous militez pour l’utilisation de l’IA. Pourquoi ?
Avec ses « mensurations », il ferait presque passer les autres courses de la région pour des promenades de santé. L’association Saint-Leu Outdoor (SLO) organise ce week-end la septième édition des 40 bosses à Saint-Leu-la-Forêt (Val-d’Oise), réunissant six courses en forêt de Montmorency. Parmi elles, l’épreuve phare de 120 km pour 5 500 m de dénivelé, considérée comme le trail le plus dur d’Île-de-France. Une épreuve qui attire désormais des passionnés de la France entière, et même au-delà.
Beaucoup auront un œil particulier sur Mélody Jacquesson. Vainqueur de l’épreuve féminine l’an dernier (et 10e) du classement général, en 18h34’la jeune femme (36 ans) remet son titre en jeu. « Je l’ai fait l’an dernier pour la première fois, explique-t-elle. Je préparais une grosse course en février 2025 (NDLR : le legends trail, course de 281 km en Belgique, où elle finira 5e féminine), et des amis m’en avaient parlé. J’étais étonné, et cela a piqué ma curiosité. J’ai adoré l’ambiance. C’est très familial. »
La spécialiste abonnée aux podiums sur des courses de référence a aussi aimé le parcours si particulier. « C’est un enchaînement de petites côtes et de petites descentes, avec beaucoup de relances, souffle-t-elle. C’est un profil qui me plaît beaucoup, on ne s’ennuie pas. J’aime quand ça change tout le temps. Et puis, la forêt est très belle. »
Une limite horaire fixée à 25 heuresCette ostéopathe qui s’entraîne tous les jours, alternant course et vélo elliptique, ne se met pas de pression particulière. « J’y vais pour le plaisir, sourit-elle. Je trouve ça génial de faire une course comme ça aux portes de Paris. Ça montre que l’ultra-trail, ce n’est pas qu’à la montagne. »
Joey Blanc, lui espère seulement franchir la ligne d’arrivée. « J’aimerais juste être finisher, sourit-il. Même si je dois terminer en 24h59′59′' (NDLR : la limite horaire est de 25 heures), je signe tout de suite. Je serais très heureux. » Cet adepte de défis sportifs, auteurs de vidéos sur les réseaux sociaux (il compte plus de 10 000 followers sur Instagram), aime se fixer de nouveaux objectifs.
Après avoir couru notamment 100 km sur une piste d’athlétisme, ou reproduit l’Ultra Trail de Montmartre créé par le traileur casquette verte (271 allers-retours dans les escaliers de la rue Foyatier), il veut franchir un nouveau palier.
« Je ne pensais pas que c’était possible d’avoir une course comme ça en Île-de-France »« J’ai commencé sérieusement la course à pied en janvier, explique cet habitant de Trappes (Yvelines). Mon objectif, c’était de finir une course officielle de plus de 100 km durant l’année. En août, quelqu’un m’a parlé de cette course, en région parisienne et en fin d’année. J’étais vraiment étonné de voir autant de dénivelés. Cela m’a surpris, mais ça me laissait du temps pour me préparer. C’est parfait. Je ne pensais pas que c’était possible d’avoir une course comme ça en Île-de-France. Nous avons de la chance. »
Depuis, ce touche-à-tout passé notamment par le basket, le vélo, la gymnastique ou la musculation s’entraîne 4 à 5 fois par semaine, avec une pointe à 112 km hebdomadaire il y a peu. Il a reconnu une partie du parcours la semaine dernière. « C’est glissant et accidenté, glisse le colosse davantage taillé pour le sprint que pour la longue distance (87 kg pour 1,71 m). Plusieurs choses me font peur. Notamment le froid et la pluie. Et la nuit, je me demande à quoi ça va ressembler. Mais j’ai surtout peur des blessures. J’ai mal à un genou, et j’ai peur que cela se réveille. »
Ce passionné de 26 ans s’attend à serrer les dents. « On sait qu’on va souffrir, glisse ce facteur. Mais c’est aussi ce qu’on vient chercher. C’est dans ces moments qu’on en apprend le plus sur soi. »
Chose promise, chose due. Comment elle l’avait annoncé au Parisien - Aujourd’hui en France, la maire (LR) du VIIIe arrondissement de Paris, Jeanne d’Hauteserre, a commencé à rembourser les 36 000 euros de vêtements qu’elle a pu acquérir via ses notes de frais sur ce mandat. Selon nos informations, confirmées par l’intéressée, un premier remboursement de 13 000 euros a été effectué par l’élue à la Ville de Paris ce jeudi 4 décembre. Deux autres versements sont prévus en janvier et février prochain.
« J’ai remboursé ! » lâche Jeanne d’Hauteserre. Au début de l’automne, elle était devenue, le temps d’une intervention sur le plateau de BFMTV, la risée des réseaux sociaux. Invitée à s’exprimer sur les frais de représentation des maires d’arrondissements parisiens, et notamment sur ses dépenses de vêtements pour près de 36 000 euros, Jeanne d’Hauteserre avait livré plusieurs explications pour le moins étonnantes.
« Il faut supprimer ces frais »« Effectivement, j’ai cette image de maire toujours bien sapée, toujours élégante, avait d’abord confessé l’édile. Chaque maire a une enveloppe de 990 euros par mois qu’il peut utiliser comme il veut. Moi, j’ai préféré m’acheter des fringues pour être bien sapée. » Avant de continuer par une phrase qui avait choqué l’opinion publique : « Je profite de l’occasion pour remercier tous nos concitoyens qui travaillent et qui nous permettent d’avoir ces indemnités… »
Moins de deux mois après qu’elle a annoncé saisir la commission de déontologie de la Ville de Paris pour restituer les montants dépensés durant le mandat au titre de ces frais de représentation, une solution a été trouvée par l’administration. « Il fallait voir avec le service de la trésorerie comment justifier les sommes à reverser. Cela est possible via les factures d’achats », détaille Jeanne d’Hauteserre.
Mais l’édile ne s’arrête pas là. « C’est un privilège que les élus, parlementaires aussi, ont, mais dans la conjoncture actuelle, je considère qu’il faut les supprimer alors qu’on demande à nos concitoyens des efforts et d’être plus taxés, poursuit l’élue. J’en ai fait une question d’honneur, même si ces frais sont légitimes. »
C’était l’une de ses promesses de campagne emblématiques : planter 4 « forêts urbaines » à Paris. Alors que le mandat d’Anne Hidalgo touche bientôt à sa fin, la dernière commence à prendre racine place du Colonel Fabien, à la lisière des Xe et XIXe arrondissements.
Ce vendredi matin, la maire socialiste de la capitale a mis quelques pelletées de terre symboliques pour planter l’un des 79 nouveaux arbres, qui s’apprêtent à vivre sur cet ancien rond-point, désormais semi-piétonnisé. Des chênes de Bourgogne, des amélanchiers, des ormes de Sibérie ou encore des charmes communs, qui viennent rejoindre les 41 platanes déjà présents.
Des arbres aux chances de survie limitées ?« Dans une ville dense très minérale, il fallait apporter des arbres et des grands arbres, insiste l’élue. Ce principe de forêts urbaines vient plutôt de Tokyo (Japon), avec l’idée de créer des îlots verts de proximité dans les quartiers qui m’a beaucoup inspirée. »
Une tentative de recréer l’écosystème d’une forêt dans un environnement urbain qui serait, d’après la maire, désormais « utilisée dans toutes les capitales du monde ». « Nous avons été visionnaires à Paris », se félicite Anne Hidalgo, qui y voit, entre autres, un outil « pour adapter la ville au dérèglement climatique ». En été, la mairie assure même qu’il pourrait y avoir jusqu’à 4 degrés de différence entre le cœur de la « forêt » et ses abords.
Reste les nombreuses critiques de ce concept, qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. À commencer par l’appellation de « forêts urbaines », jugées « mensongères » par certains. Dans l’opposition et chez plusieurs spécialistes, on s’inquiète aussi de la survie de ces arbres, dont les chances de reprise ont tendance à diminuer plus ils sont plantés vieux.
Ceux de la place du Colonel Fabien ont entre 10 et 30 ans pour les plus âgés. « Ils s’adaptent très bien, ils sont travaillés en pépinières pour être transplantés, veut rassurer Christophe Rosa, le directeur du service des espaces verts et de l’environnement à la Ville de Paris. Il y a toujours un peu de pertes mais le moins possible, voire pas du tout. »
Une forêt à 6,7 millions d’eurosAu printemps 2024, la première « forêt urbaine » avait vu le jour place de Catalogne (XIVe) avec 478 arbres plantés, sur un rond-point semi-piétonnisé. Une autre de 150 arbres a également poussé en juin dernier sur le parvis de l’Hôtel de Ville.
Initialement, deux projets avaient aussi été envisagés place de l’Opéra (IXe) et place Henri Fresnay (XIIe), à deux pas de la gare de Lyon. Des plantations finalement abandonnées, à cause de contraintes techniques.
Deux autres sites ont été trouvés en remplacement : le bois de Charonne (XXe) et ses 2 000 arbres, inauguré au printemps dernier le long de la petite ceinture, et la place du Colonel Fabien. Une quatrième « forêt urbaine » à 6,7 millions d’euros, qui devrait être achevée d’ici le printemps, avec la reconfiguration des cheminements cyclistes et piétons sur l’ensemble de la place.
Reste à savoir si le chantier sera terminé avant les élections municipales de mars prochain. Le cas échéant, Anne Hidalgo - qui n’est pas candidate à un troisième mandat - devra sans doute laisser à son successeur le soin de couper le ruban rouge.
C’était il y a tout juste un an. Les 7 et 8 décembre 2024, Notre-Dame de Paris rouvrait ses portes, après cinq années d’un chantier titanesque. Depuis, 11 millions de visiteurs ont franchi le seuil de la cathédrale, venus des quatre coins du monde pour redécouvrir ce joyau de l’architecture gothique ressuscité des flammes.
Comme Marise, la cinquantaine, touriste américaine rencontrée début décembre : « Nous avions vu les images à la télévision, le travail réalisé est impressionnant. La cathédrale est magnifique ! »
Leurs absences avaient pesé au milieu contre Auxerre (1-1). Depuis, les milieux Maxime Lopez (hématome à une cheville) et Pierre Lees-Melou (coup au péroné) se sont entraînés normalement cette semaine et sont donc aptes pour le déplacement au Havre ce dimanche (17h15) à l’occasion de la 15e journée de Ligue 1.
En ce qui concerne les gardiens, c’est bien Kevin Trapp, forfait de dernière minute face à Auxerre en raison d’une douleur à un pied, qui sera titularisé en Normandie. La confirmation que la hiérarchie a changé et qu’il est bien devenu le numéro 1 à la place d’Obed Nkambadio.
Hormis Samir Chergui (ischio-jambiers), le Paris FC devrait donc avoir tous ses atouts pour ce match important sur le plan comptable. Car si l’objectif du club était un « maintien tranquille », il ne faudrait pas qu’il se transforme en « maintien en tremblant ». Après le nul d’Auxerre, « l’un de nos pires matchs depuis que je suis là », selon Stéphane Gilli, l’heure n’est pourtant pas (encore ?) à l’inquiétude à Orly.
« Je ne suis pas inquiet »« Si c’était le 3e ou 4e match comme ça, où mon équipe était un peu apathique et sans solution, peut-être qu’aujourd’hui, je serais inquiet et je me poserais des questions, estime Stéphane Gilli. Mais c’est la première fois qu’on fait un match, où on est en dessous de tout. Donc, je ne suis pas inquiet. J’attends - et je suis confiant sur ça - que mon équipe montre que c’était une petite erreur de parcours et réagisse en ramenant des points du Havre. »
Il poursuit : « On est peut-être un peu en dessous de ce que l’on aurait pu espérer, mais on n’est pas non plus décroché. Mais on a tous conscience ici au club, que ça soit nos dirigeants, les joueurs ou nous, le staff, que l’on joue le maintien et que ça va être un championnat difficile. C’est pour ça qu’il faut rester mesuré. Avec deux points en plus, la lecture aurait été différente. Je ne parle pas de remobilisation, il faut juste retrouver le niveau qui est le nôtre avec une réaction individuelle et bien sûr collective. »
« Il y a eu une prise de conscience »Pour passer une trêve sereine et en attendant un mercato qui devrait corriger les manques observés lors de cette première partie de saison, le Paris FC doit néanmoins prendre au minimum quatre points sur les deux derniers matchs contre Le Havre et Toulouse.
« Il n’y a pas urgence mais il faut prendre des points parce que ça va vite dans les deux sens, reconnaît le milieu expérimenté Maxime Lopez. Quand on a joué Rennes, ils se tapaient (sic) avec nous pour la même place, aujourd’hui ils sont 4es… Ces deux matchs sont importants, on ne va pas se mentir, on sait parfaitement aussi qu’en janvier, le premier match, c’est le PSG, et ça sera compliqué. Il faut oublier le match d’Auxerre mais aussi s’en servir. Je trouve qu’il y a eu une prise de conscience, c’était important de se rendre compte du mauvais match qu’on avait fait. J’espère qu’on sera plus haut (au classement) si on obtient deux résultats contre Le Havre et Toulouse, et que, du coup, on ne pensera pas de manière négative. »
Le capitaine parisien estime par ailleurs que son club « a tenu tête à pas mal d’équipes, en réalisant de beaux matchs comme à Lens, qui est premier maintenant. » Avant de conclure : « Ce qu’on montre, ce n’est pas mal, mais parfois, c’est mieux d’être un peu moins beau et de prendre trois points. C’est là qu’il faut qu’on progresse et qu’on passe tous un palier. J’ai vu Le Havre contre le PSG, ce qu’ils ont fait contre eux, peu d’équipes l’ont fait. Ils les ont mis en difficulté, que ce soit par le jeu, même sans le ballon, avec un peu de pressing. Il va falloir qu’on soit vigilants. »
Laisser les clés dans la boîte aux lettres ? Mauvaise idée. C’est apparemment de cette façon que des voleurs sont parvenus mercredi après-midi à visiter le domicile d’un ministre. Mathieu Lefèvre, chargé de la Transition écologique, a été cambriolé. Les malfrats sont parvenus à fouiller de fond en comble l’habitation que l’homme politique de 39 ans partage avec sa compagne à deux pas du Jardin du Luxembourg à Paris (VIe), comme nous l’a confirmé le parquet de Paris.
« Des bijoux ont été volés », précise le ministère public. Selon nos informations, le préjudice s’élèverait à environ 10 000 euros. Un montant inférieur à 50 000 euros et qui n’implique donc pas forcément que la police judiciaire soit saisie. Mais, vraisemblablement en raison de la qualité de Mathieu Lefèvre (et de celle de sa compagne, elle-même haut fonctionnaire), les investigations ont été confiées à la brigade de répression du banditisme, dont un groupe est spécialisé dans les belles équipes de cambrioleurs. Ce vendredi matin, personne n’avait, pour l’heure, été interpellé.
Aucun document sensible dérobéIl est 19h15 ce mercredi quand la compagne du ministre, qui travaille pour le Musée d’Orsay, regagne son appartement, inoccupé depuis le début de l’après-midi. Elle remarque aussitôt que la porte blindée a été « apparemment mal verrouillée », indique le parquet de Paris. Aucune trace d’effraction en tout cas. Selon une source policière, un jeu de clés qui se trouvait dans la boîte aux lettres du couple aurait disparu.
D’après les premiers éléments constatés sur place, le vol ne porterait que sur des bijoux en or. Aucun document sensible n’aurait été dérobé. Les techniciens de la police scientifique se sont rendus sur place pour relever un maximum d’indices.
« Pourquoi le collègue n’a pas pris soin de verrouiller la porte en repartant ? », se demande un cambrioleur renommé« Dans les beaux quartiers de Saint-Germain-des-Prés, il y a de quoi se faire plaisir, commente un vieux cambrioleur à la main agile. Mais dans cette affaire je ne comprends pas pourquoi le collègue n’a pas pris soin de verrouiller la porte en repartant. Si ça se trouve, il se serait passé du temps avant qu’on se rende compte du vol ».
Mathieu Lefèvre est ministre de la Transition écologique depuis environ deux mois. Il a commencé sa carrière politique dans l’ombre de Gilles Carrez, ancien rapporteur général du budget et figure politique du Val-de-Marne. Le trentenaire s’est ensuite perfectionné ensuite auprès d’un autre animal politique, Gérald Darmanin, comme conseiller lorsqu’il était ministre du Budget puis comme chef de cabinet à Beauvau.
Sous l’étiquette Renaissance, Mathieu Lefèvre a remporté en 2022 les législatives dans la circonscription de son mentor en politique de la banlieue parisienne. Il sera réélu en 2024. On le pressent au budget après la nomination de Michel Barnier mais il faudra attendre octobre dernier pour qu’il devienne ministre.
Ils ont eu la peur de leur vie. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un couple est installé dans leur Renault Clio, sur les berges de la Seine, au niveau de la voie Georges Pompidou (XVIe arrondissement). Au milieu de la nuit, les deux occupants s’endorment. Puis, catastrophe, le frein à main se desserre. Il est à peine trois heures du matin.
Inévitablement, la voiture commence à avancer mètre par mètre, sur le port Debilly. Puis elle tombe dans le fleuve. « Heureusement, une fenêtre était ouverte donc ils ont pu s’extirper par là. Parce qu’ouvrir une porte sous l’eau, c’est impossible », commente Jérémy Redler, le maire (LR) du XVIe arrondissement.
Pas de blessésUne fois sorties de l’habitacle, les deux personnes ont pu regagner la berge à la nage, sans se blesser, indique une source policière. Rapidement, la police du XVIe arrondissement et la brigade fluviale se rendent sur les lieux.
La voiture, recherchée par un sonar par la brigade fluviale et des sapeurs-pompiers, a été repérée. Elle devrait être sortie de la Seine dans la journée. Toujours selon une source policière, « aucune entrave à la navigation » n’a eu lieu.
En 2019, une voiture était tombée dans la Seine au niveau de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). À l’intérieur de la Mercedes, une femme de 84 ans et son fils de 56 ans. Ils n’avaient pas survécu.
Pour accéder à la Brigade de l’équipement, il faut entrer dans un immeuble discret, traverser la cour, et sonner à un interphone. Dans cette boutique en plein centre de Paris, Matvey Bilunov et ses huit salariés vendent du matériel à destination des forces de l’ordre.
« C’est la plus grande d’Île-de-France », affirme fièrement son fondateur. Le plan de ce gendarme réserviste de 25 ans était clair : élargir son catalogue aux armes, qu’il a prévu de disposer au deuxième sous-sol de sa boutique de 300 m2.
Après le Brésil, Paris s’habillera aux couleurs des États-Unis ! En 2026, le pays sera à l’honneur dans la capitale, 250 ans après l’indépendance américaine. Parmi les festivités, Paris Plages aura des allures de East et de West Coast.
L’annonce a été faite ce jeudi depuis l’ambassade des États-Unis, en présence d’Anne Hidalgo. « Parmi les temps forts culturels, je me réjouis tout particulièrement que la Ville de Paris marque cette occasion historique en mettant aux couleurs des États-Unis d’Amérique les grands rendez-vous de l’été parisien : Paris en Seine et Paris Plages », a déclaré l’ambassadeur américain Charles Kushner.
« Une atmosphère de vacances »Dans un communiqué, l’ambassade des États-Unis explique que la Ville installera « transats, parasols, brumisateurs et zones d’animation pour offrir une atmosphère de vacances en plein cœur de la ville ».
Évidemment, les trois sites de baignade feront leur retour, même si celui du Bras Marie déménagera de quelques dizaines de mètres, au pied du pont Louis-Philippe, dans le IVe arrondissement.
« Des activités sportives, ludiques et culturelles pour tous les âges » sont également au programme. Un programme qui est toujours en cours d’élaboration et qui sera dévoilé « dans les mois qui viennent », indique l’ambassade.
Si cette annonce a été faite le 4 décembre, ce n’est rien d’un hasard. Le 4 décembre 1776, Benjamin Franklin, l’un des signataires de la déclaration d’indépendance, posait le pied en France, nouant le début de la relation entre les deux pays. Reste à savoir si l’été prochain, l’ambassadeur trempera son doigt de pied dans la Seine.
Drôle d’intervention pour les agents de la brigade de surveillance intérieure de Paris Nord. Lundi, les douaniers ont saisi 19 animaux empaillés dans un hôtel de luxe du Ve arrondissement parisien. Des spécimens protégés par la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites). En juillet, les douaniers de Paris Nord, accompagnés par un expert du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), ont contrôlé 41 spécimens, suspectés d’appartenir à des espèces protégées par la Convention de Washington. Les bêtes empaillées étaient exposées dans le hall et les étages d’un établissement de luxe du centre de la capitale. En attendant les résultats d’une expertise menée par le MNHN, les objets litigieux avaient été laissés au gérant de l’hôtel, qui assurait avoir les justificatifs pour les détenir.
Après les résultats de l’expertise, 19 espèces, dont une aigrette, un autruchon, un milan royal ou encore un varan empaillés ont été saisies par les douaniers le 1er décembre. Le gérant de l’hôtel a pu produire des justificatifs pour la détention de 21 spécimens non-protégés.
Depuis le début de l’année, la direction régionale de Paris a relevé 29 constatations liées au trafic d’espèces listées par la Cites. La plupart concernaient des articles en ivoire d’éléphant, mais aussi des peaux de reptiles, des tortues ou des requins.
Également des animaux vivantsMais la brigade de Paris Nord a également saisi des animaux vivants, comme, en octobre, un perroquet Amazone détenu illégalement dans un commerce du IVe arrondissement. En février 2024, les agents avaient aussi intercepté un trafiquant de reptiles gare de l’Est, qui transportait une vingtaine de spécimens.
« Les spécimens saisis proviennent essentiellement d’Asie et d’Afrique », précise Vincent, chef de la brigade des douanes de Paris Nord. « Ils sont importés en France par des filières de trafic directement issues du braconnage », poursuit l’agent. Certains produits alimentent des officines de médecine parallèle ou des « cabinets de curiosité de collectionneurs peu scrupuleux ».
Selon la Direction générale des douanes, au moins 4 000 espèces, dont 3 250 listées par la Cites, sont concernées par le trafic. « La capitale offre de nombreuses opportunités », indique la direction, citant les antiquaires, brocantes, ou autres « établissements susceptibles d’exposer des animaux taxidermisés ». Les agents des douanes de Paris nord indiquent que les spécimens saisis sont généralement remis à des musées ou à l’Office français de la biodiversité (OFB).
Les nappes sont rangées et les frigos désespérément vides. Le pavillon Montsouris a fermé définitivement ses portes, le week-end dernier. La mise en liquidation judiciaire du restaurant situé au sein du parc du XIVe arrondissement met fin à une aventure de 38 ans pour Yvan Courault. « C’est très triste, d’autant plus que je n’ai pas vraiment pu dire au revoir à mes clients et leur expliquer pourquoi c’est terminé », souffle celui qui avait fait ses armes comme directeur d’un autre établissement parisien, le Grand Véfour.
Lorsqu’il récupère en juillet 1987 la concession du Pavillon Montsouris, élégant bâtiment dont la terrasse ouvre sur le verdoyant parc à l’anglaise, le chef d’entreprise lance des travaux pour agrandir la salle aux grandes baies vitrées. Avec le salon privatif à l’étage, l’établissement propose 150 couverts plus 95 en extérieur aux beaux jours.
Une affaire florissante portée par une cuisine raffinée dont l’ultime carte est encore inscrite sur les ardoises accrochées dans la salle désertée. Les derniers clients du menu à 59 euros ont savouré des conchiglioni au tourteau, un dos de bar à la plancha ou des ris de veau croustillants.
Le difficile après-CovidLa concession avec la Ville de Paris a été reconduite à quatre reprises, dont la dernière fois en 2019 pour une durée de dix ans. Le début des ennuis pour Yvan Courault. Comme tout le secteur de la restauration, l’établissement ferme ses portes au gré des confinements et des couvre-feux alors que pays est touché par le Covid. Mais lorsque l’épidémie s’essouffle, le pavillon Montsouris peine, lui, à retrouver toute sa santé. Si les clients fidèles sont au rendez-vous, l’affluence ne revient jamais au niveau d’avant 2020.
« Les travaux dans le quartier ont rendu l’accès difficile », pointe Yvan Courault qui bénéficie d’un parking attenant à l’établissement. « Le télétravail et les difficultés économiques des entreprises ont aussi un impact sur les repas d’affaires. Les grands repas de fin d’année sont annulés. Les matières premières et le coût de l’énergie ont explosé, mais je ne pouvais pas tout répercuter sur les prix. » De 35 salariés, le restaurant passe à seulement dix et doit fermer certains soirs. « Ce n’était tout simplement plus rentable. »
Mais le chef d’entreprise de 74 ans tient surtout pour responsable la Ville de Paris. Lorsqu’il signe son contrat en 2019, le montant de la redevance annuelle double pour atteindre près de 170 000 euros. Il s’engage également à effectuer des travaux pour 1,6 million d’euros afin de rafraîchir le bâtiment datant de 1889. Des investissements dont seulement une partie a été effectuée.
« Je perdais 50 000 euros par mois »« Les Bâtiments de France ont bloqué le projet qui a pris du retard car les services ont été débordés par la reconstruction de Notre-Dame et les Jeux olympiques. Lorsque j’ai enfin eu les autorisations en juin 2024, il ne me restait plus que quatre ans pour rentabiliser les travaux, donc aucune banque ne m’a suivi. J’ai demandé à la Ville de revoir mes loyers ou de prolonger la concession pour avoir l’accord des banques, mais ils n’ont rien voulu savoir. Je ne me suis pas versé de salaire depuis 2020, ma trésorerie est épuisée et à la fin, je perdais 50 000 euros par mois. Je n’ai pas eu d’autres choix que de déposer le bilan. »
Du côté de la Ville, on rappelle qu’en raison de la crise du Covid, « le concessionnaire a été exonéré de 67 % de sa redevance forfaitaire pour 2020, puis de trois mois de redevance (forfaitaire et sur chiffre d’affaires) pour 2021 » et que le permis de construire délivré en 2024 prévoyait des travaux réduits. L’Hôtel de ville précise également que les modifications des termes du contrat étaient juridiquement impossibles pour des raisons de mise en concurrence. Enfin, la résiliation à l’amiable a été proposée sous réserve du règlement des arriérés. Mais finalement rejeté « en l’absence d’apurement de la dette ».
« Je dois encore 136 000 euros à la Ville et j’ai des dettes auprès de certains fournisseurs », reconnaît le chef d’entreprise. Il craint désormais que les murs restent vides de longues années. « Il va y avoir les élections municipales puis il faudra lancer un appel d’offres auquel personne ne répondra à ces conditions, assure Yvan Courault. Le risque est que le bâtiment soit squatté et se dégrade. Qui voudra alors le reprendre ? »
Dans les allées du parc Montsouris, on regrette déjà la fermeture du restaurant. « C’était un peu cher mais l’endroit était vraiment exceptionnel, glisse Martine en promenant ses chiens. On aimerait bien que cela reste un endroit où on puisse venir déjeuner ou boire un verre. Ce sera dommage que cela n’existe plus. »
Quel rapport entre une maison à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), un appartement de 160 m2 à Paris et une grange à Choisel (Yvelines) ? En apparence, pas grand-chose. Et pourtant, ils ont un point commun : tous font partie des annonces les plus cliquées dans leur département en Île-de-France. La plate-forme SeLoger, qui revendique près de 9 millions de connexions, a analysé le trafic des internautes entre janvier et novembre 2025 et extrait, pour notre quotidien, les biens ayant retenu le plus d’attention.
Dans un contexte de crise économique, l’attrait pour les habitations les moins chères ou en dessous des prix du marché, ne se dément pas. On retrouve ainsi souvent en tête de liste des logements en résidence seniors, moins chers à l’achat (-50 % voire plus) à cause des charges élevées, des biens mis aux enchères, des viagers, des propriétés partagées ou des biens vendus loués. Cependant, ils ne correspondent pas vraiment à la demande pour une résidence principale et sont vite écartés par les acheteurs. Nous les avons donc exclus du classement.